Les thés de luxe à travers le Monde : quels sont leur secret ?
- 21/04/2017
- Thés, Thés
Quelles sont les plus grandes familles ? Existe-t-il des thés de luxe ? Seuls le savoir-faire, le lieu de récolte et le contexte historique sont les principaux facteurs des thés millésimés.
Toutefois, je peux d’ores et déjà vous présenter les grandes familles qui se distinguent aujourd’hui. Commençons notre tour du monde !
Derrière cette famille de thé, se cache une sélection minutieuse des bourgeons et feuilles avoisinant le bourgeon, faite manuellement (nulle machine encore aujourd’hui ne peut remplacer l’oeil de l’homme). Par ailleurs, c’est une récolte effectuée une seule fois par an ! Associé à cela un procédé de fabrication perdu, puis retrouvé dans les années 1970, où torréfaction et conditionnement suivent un rituel rigoureux.
Côté goût, c’est un bouquet aromatique aux notes fruitées et de tofu avec de légères notes végétales.
Toute la délicatesse de cette famille de thé, provient des conditions très contraignantes de récolte. La plante demande un climat, ni trop chaud, ni trop sec, ni trop humide. Il faut une incroyable acuité visuelle pour déterminer la période de la cueillette qui ne dure que sur une période condensée d’une quinzaine de jours seulement ! Incombe dans les jours qui suivent le séchage de la feuille, alors très peu manipulée de sorte à éviter qu’elle s’oxyde. Finalement, l’association de ces facteurs donnent à ce thé son caractère doux aux arômes végétaux, parfois fleuris pour les grands crus.
D’une tradition très ancienne, ce thé sombre, intense et puissant a toujours bénéficié d’une aura de bienfaits. Précieux, les grands-crus font appel à un savoir millénaire, où seules les feuilles récoltées proviennent de théiers très âgés entre 50 et 100 ans pour les plus rares.
Égale aux précédentes familles, l’environnement à flanc de montagne et les conditions climatiques influencent les notes gustatives. Vient ensuite sa transformation qui se décline sous plusieurs formes : compressé, galette, ou brique, dont le choix influence sa transformation et sa bonification. ET oui ! ce thé est unique, puisqu’il est le seul à enrichir avec le temps ses arômes. Vous comprendrez alors pourquoi sur certaines exploitations, des ventes aux enchères ont lieu et peuvent atteindre des sommes astronomiques. En bouche, les arômes sont doux et ronds avec un léger parfum de sous-bois et de cuir.
Le thé jaune impérial, une histoire de dynasties
Existe une double signification dans la dénomination du thé jaune impérial ! Vous en devinez peut-être la signification ? Se cache derrière la couleur jaune, la notion de soleil levant et par adéquation la Chine berceau de la récolte de ce thé. Il y a également, la notion de noblesse portée par le mot “impérial”, ainsi les seuls bénéficiaires étaient la famille impériale et les classes sociales les plus élevées.Derrière cette famille de thé, se cache une sélection minutieuse des bourgeons et feuilles avoisinant le bourgeon, faite manuellement (nulle machine encore aujourd’hui ne peut remplacer l’oeil de l’homme). Par ailleurs, c’est une récolte effectuée une seule fois par an ! Associé à cela un procédé de fabrication perdu, puis retrouvé dans les années 1970, où torréfaction et conditionnement suivent un rituel rigoureux.
Côté goût, c’est un bouquet aromatique aux notes fruitées et de tofu avec de légères notes végétales.
Les traits poétiques du thé blanc
“Aiguilles d’argent”, “pivoine blanche”, “sourcil de longévité”, voici les jolis noms que peut endosser le thé blanc. Tout comme le thé jaune impérial, les origines sont chinoises. En revanche, la couleur blanche ne laisse présumer aucune signification culturelle. Il faut donc se pencher sur la plante et observer le léger duvet doux comme de la soie présent sur les jeunes feuilles et les bourgeons fermés récoltés.Toute la délicatesse de cette famille de thé, provient des conditions très contraignantes de récolte. La plante demande un climat, ni trop chaud, ni trop sec, ni trop humide. Il faut une incroyable acuité visuelle pour déterminer la période de la cueillette qui ne dure que sur une période condensée d’une quinzaine de jours seulement ! Incombe dans les jours qui suivent le séchage de la feuille, alors très peu manipulée de sorte à éviter qu’elle s’oxyde. Finalement, l’association de ces facteurs donnent à ce thé son caractère doux aux arômes végétaux, parfois fleuris pour les grands crus.
Mille et une saveurs du thé noir et du thé vert !
Les thés noirs et les thés verts viennent d’un peu partout à travers le monde : Népal, Chine, Sri lanka ou Inde, avec la particularité pour chacun de posséder des arômes uniques et délicats. Parmi les thés noirs et les thés verts, existe une variété : le thé Pu erh de grande renommée, et considéré comme le “must have” pour les amateurs.D’une tradition très ancienne, ce thé sombre, intense et puissant a toujours bénéficié d’une aura de bienfaits. Précieux, les grands-crus font appel à un savoir millénaire, où seules les feuilles récoltées proviennent de théiers très âgés entre 50 et 100 ans pour les plus rares.
Égale aux précédentes familles, l’environnement à flanc de montagne et les conditions climatiques influencent les notes gustatives. Vient ensuite sa transformation qui se décline sous plusieurs formes : compressé, galette, ou brique, dont le choix influence sa transformation et sa bonification. ET oui ! ce thé est unique, puisqu’il est le seul à enrichir avec le temps ses arômes. Vous comprendrez alors pourquoi sur certaines exploitations, des ventes aux enchères ont lieu et peuvent atteindre des sommes astronomiques. En bouche, les arômes sont doux et ronds avec un léger parfum de sous-bois et de cuir.